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Blog de Jean-Michel Gurret

Suivez l'actualité de votre coach avec ce blog !
Jean-Michel Gurret partage avec vous ses journées, ses exercices, ses conseils minceur, et ses recettes préférées.

posté le 5-juillet-2013
Haïti - quelques images

Bonjour à tous, 

J'espère que vous allez bien ! 

Nous sommes à peine revenu d'Haiti, mais j'ai envie de partager avec vous, pour prolonger l'expérience, une vidéo que nous avons réalisée là-bas.

Il s'agit de notre première formation sur place. C'est un très bon souvenir, chargé d'émotions pour moi...

Très bon week-end !

Jean-Michel

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posté le 28-juin-2013
Jean-Michel Gurret en direct d'Haïti

Nous rentrons tous les quatre, Claudie, Anne, Yves et moi-même de notre première journée en Haïti. Nous avons passé la première partie au sein du service néo-natalité de l’hôpital général de Port-au-Prince placé sous la responsabilité du docteur Dodley Sévère qui nous a accueilli ce matin avec la responsable du service et la psychologue. Nous avons visité l’ensemble de ce service qui accueille les enfants prématurés, mal formés ou gravement malades en provenance de la maternité qui se trouve à l’étage du dessous (lire aussi l’article de Claudie Caufour). Je n’avais jamais vu de nouveaux nés dans cet état. Certains pèsent moins d’un kilo un mois après leur naissance. J’ai eu l’occasion de travailler sous l’œil attentif de Carmine, la jeune psychologue du service, avec deux jeunes mamans en état d’anxiété profonde à cause de leur bébé.
La première a 16 ans. Elle a accouché il y a à peine plus d’un mois et se trouve dans un état de désespoir intense, son bébé me dit elle, ne va pas bien, il a les yeux révulsés, ne la suit pas du regard et les médecins lui ont dit qu’il serait probablement aveugle à cause d’une infection. Nous commençons la séance d’EFT en nous centrant sur les symptômes physiques qu’elle ressent : la poitrine serrée par la tristesse et la peur. Au départ, elle semble dissociée, puis rapidement elle essuie quelques larmes. Le lien se crée, la confiance aussi, elle commence à se raconter plus intimement. Sa mère l’a abandonnée peu après l’avoir mise au monde pour chercher une vie meilleure de l’autre coté de l’ile à Saint Domingue. Son père est mort alors qu’elle avait 5 ans. Sa sœur qui a 28 ans aujourd’hui l’a jetée hors de chez elle peu avant son accouchement. Elle essaye vainement de la contacter mais 5 fois de suite elle lui a raccroché au nez, refusant de lui parler. « Ma sœur me déteste », dit-elle. Faute d’argent, elle ne va plus à l’école depuis 2 mois et ne pourra pas passer ses examens dans une semaine. Elle ne peut même pas prendre le bus pour aller chez sa sœur qui habite à 10 kilomètres de l’hôpital. La nuit, elle dort dans l’entrée de l’hôpital sur un lit de fortune. Souvent il n’y a pas de place, elle dort par terre ou bien ne dort pas du tout. La journée, elle reste au côté de son bébé et sort dans la rue pour tenter de trouver de quoi manger. Depuis un jour elle n’a rien absorbé, ni bu non plus. Elle n’a quasiment pas de lait pour nourrir son petit et ne peut en acheter. Anne lui donne deux bananes et une bouteille d’eau qu’elle avait pris pour son déjeuner. Le père de son enfant l’a rejeté lui aussi. Elle est seule, ne voit aucune solution pour s’en sortir, n’a personne sur qui compter. Plus je lui pose de questions, plus je découvre l’impasse de sa situation. Elle se sent coupable de l’état de son fils… En travaillant avec elle, je découvre l’ampleur du travail à accomplir avec ses jeunes adolescentes qui viennent accoucher dans le dénuement le plus total. « Cette jeune fille représente un cas d’école, elle symbolise a elle seule la situation de nombre de jeunes filles haïtiennes qui souffrent de troubles de l’attachement, d’abandon a répétition, d’un profond sentiment de solitude et de désespoir », nous dit le docteur Sévère, qui n’en a que le nom, tant il incarne la bienveillance et l’humanité.
A la fin de notre séance, elle se sent apaisée, plus confiance, moins seule. Elle n’a jamais pu parler de tout cela à quiconque. Elle dit que cette séance d’EFT lui fait du bien. Je lui dessine sur une feuille de papier les points EFT. Le plus dur reste à venir car elle nous emmène voir son bébé malade. Il est tellement petit, il n’a que la peau sur les os à du mal à respirer, garde les yeux fermés. Il doit peser moins d’un kilo, ses doigts sont si fins qu’on dirait des brindilles. Je n’ose le prendre dans mes bras de peur de le briser. Là, je réalise à quel point une séance avec elle est dérisoire et qu’il est nécessaire de former des personnes sur place pour qu’elles puissent, jour après jour apporter du réconfort à ces jeunes mamans. Les cicatrices d’une jeune vie ravagée à ce point nécessiteront un suivi thérapeutique soutenu. Néanmoins, elle sourit, elle a du mal à quitter cet instant de partage que nous venons de vivre. J’éprouve moi aussi le besoin de me faire une séance pour faire diminuer l’intensité émotionnelle que je viens de vivre. Nous sommes vraiment dans le concret, dans la réalité de la souffrance de ces jeunes mamans.
La deuxième séance se déroule avec une femme de 20 ans, la maman d’une petite fille de 3 mois et qui ne grossit pas. Elle est angoissée car sa fille ne réagit pas aux stimulations, elle semble ne rien ressentir, ne pleure jamais. Nous travaillons avec la maman sur la boule qu’elle a dans la gorge et qui l’empêche de s’alimenter. A la fin de la séance, Elle s’apaise, retrouve le sourire et l’envie de se battre pour son bébé et de remanger pour avoir plus de lait. La boule dans sa gorge a disparue, au moins provisoirement…
Demain, nous allons former une trentaine de soignantes des services néonat et pédiatrie afin qu’elles puissent prendre le relai et accompagner différemment ces mamans avec l’EFT et le REMAP.
Jean-Michel Gurret

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posté le 27-juin-2013
Nous sommes bien arrivés en Haïti

Bonjour à tous !


Nous sommes arrivés, avec Claudie Caufour à Port au Prince hier à 18h15 heures locale (avec un décalage horaire de - 6 heures par rapport à la France).

Anne de Saint Blanquat, notre contact sur place, nous a récupéré à l'aéroport et nous a conduit à l'hôtel où nous avons retrouvé Yves Wauthier, notre troisième acolyte.

Soirée tranquille et brève, décalage horaire oblige... Premier contact pris avec un journaliste antillais du groupe RFO pour une interview dans les prochains jours.

Ce matin nous sommes partis à 9h45 de l'hôtel pour aller à l'hôpital général de Port-au-Prince, où nous sommes attendus avec impatience, nous dit Anne. La formation que nous allons animé avec Yves a un tel succès qu'Anne a dû limiter le nombre de participants à 90, faute de place.

La nouvelle de notre formation EFT et REMAP s'est répandue au sein de la faculté de Psycho de Port au Prince et de nombreuses autres personnes ont souhaité y participer.

Je vous tiendrais au courant de la suite de notre périple via mon blog !

Jean-Michel Gurret

http://www.facebook.com/EnergiesPsySansFrontieres

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posté le 16-juin-2013
Retour en Haïti la semaine prochaine

L’Association Energies Psy Sans Frontières (http://www.epsysf.com/), présidée par Claudie Caufour, renouvelle son action humanitaire en Haïti du 26 juin au 2 juillet prochain en organisant plusieurs formations de professionnels de la santé. Je vais animer une formation à l'EFT avec mon ami Yves Wauthier, qui lui enseignera une autre technique. Nous allons nous retrouver à l’hôpital Général de Port au Prince en pédiatrie et néonatalité afin de former les psychologues et les infirmières de ces deux services à l’EFT et au REMAP. L’objectif est de permettre au personnel soignant d’intégrer ces outils pour les transmettre aux familles de manière à faire diminuer les situations de stress extrêmes, fréquentes dans les établissements hospitaliers.

En fin d'après midi nous irons faire des séances aux enfants de 3 orphelinats. 

Puis, du 29 juin au 2 juillet, je formerai 80 personnes à l’EFT. La plupart sont des élèves de la faculté de psychologie de Port au Prince ainsi que des professionnels de la relation d’aide formés à l’écoute active par Anne de Saint Blanquat, qui organise cette action sur place. La formation se déroulera dans l’école professionnelle Saint Joseph Artisan dans le quartier de Canapé Vert situé à l’ouest de Port au Prince et qui a été totalement rasé par le tremblement de terre de janvier 2010. Cette action est cofinancée par EPSYSF, l’IFPEC, Therapeutia ainsi que les dons reçus à l’occasion du congrès sur la psychologie énergétique qui s’est déroulé à Bruxelles en mai dernier.

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posté le 13-juin-2013
Comment rattraper un écart alimentaire ?

Bonjour,

Vous êtes nombreux à me demander comment rattraper un éventuel écart.  N’étant pas nutritionniste, je vais reprendre les conseils de Delphine Michel, diététicienne qui a élaboré les menus mentalSLIM.

Vous avez craqué ? Surtout ne culpabilisez pas et n’oubliez pas que l’équilibre ne se fait pas sur un seul repas mais sur la journée voir la semaine entière.

Concernant le système de rattrapage quand vous avez fait un écart, voici la solution à faire au repas suivant ou le lendemain :

- Viandes blanches ou poissons (portion 100 à 150g) cuit à la vapeur ou papilotte avec jus de citron par exemple

- Légumes à volonté

- Laitage maigre (privilégiez si possible le fromage blanc qui contient davantage de protéines et donc pouvoir satiétogène plus élevé)

- On limite un peu les féculents (sauf le matin pour avoir l'énergie)

- On limite aussi les fruits

Et surtout on apprends à manger lentement en mastiquant bien chaque bouchée :)

Je vous invite à découvrir le blog de Delphine en cliquant ici

Très belle semaine !

Jean-Michel

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