posté le 20-juillet-2015
Les aliments pour rester jeune
Certains aliments aident à prévenir le vieillissement des cellules. La recherche nutritionnelle l’a prouvé. Composez vos menus en suivant le palmarès des aliments riches en antioxydants et polyphénols.
Mieux manger pour préserver sa santé le plus longtemps possible impose de savoir choisir ses aliments. Fruits et légumes sont bien sûr largement plébiscités, mais pas seulement.
Des polyphénols dans les fruits rouges
Cassis, groseilles, airelles… ces baies sont gorgées de polyphénols, des antioxydants que l’on retrouve aussi dans le vin et dans le thé vert. Elles apportent également de la vitamine C (autre antioxydant) et du calcium, excellent pour la solidité des os. « Les fruits sauvages ont une teneur en micronutriments plus élevée », précise le Dr Béatrice de Reynal, nutritionniste. Pensez à bien les laver.
Les abricots et melons riches en caroténoïdes
Au même titre que les carottes, les abricots et les melons sont riches de composés bénéfiques appartenant à la famille des caroténoïdes. Ces pigments qui colorent les fruits et légumes intéressent beaucoup les scientifiques.
« Les personnes qui ont des taux élevés de certains caroténoïdes dans le sang ont un cerveau qui vieillit mieux », explique le Dr Claudine Berr, épidémiologiste de l’Inserm engagée dans une vaste étude nutritionnelle. Les facultés comme la mémoire ou l’attention sont moins altérées. Et il semblerait que le risque de développer une maladie d’Alzheimer diminue.
Epinards, brocolis et choux : bons pour les yeux
Les points forts des épinards, brocolis et choux : deux pigments appelés lutéine et zéaxanthine. Les recherches ont montré leur efficacité dans la prévention de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), cette maladie due au vieillissement de l’œil. Ces pigments aident la rétine à se protéger des rayons solaires.
La lutéine et la zéaxanthine ont également des effets positifs sur les fonctions cérébrales. Seule l’alimentation peut nous les fournir. On les trouve dans les légumes verts mais aussi dans le maïs et le blé.
Les tomates, source de lycopène
Les tomates sont, avec les pastèques, une source extraordinaire de lycopène. Cet antioxydant puissant se trouve aussi dans les fraises, les cerises, les poivrons… Selon certaines études, les hommes qui en consomment beaucoup sont mieux protégés contre le cancer de la prostate.
A savoir : les teneurs en antioxydants sont plus intéressantes dans les tomates cuites (le coulis, par exemple) que dans les tomates crues. « La cuisson éclate les cellules et libère les antioxydants. Si l’on rajoute en plus un filet d’huile, ils seront solubilisés et mieux assimilés », explique le Dr de Reynal.
Des huiles riches en oméga 3, contre la dépression et Alzheimer
Assaisonnez les salades avec une huile de colza, de soja ou de noix, les plus riches en oméga 3. Ces acides gras polyinsaturés ne sont apportés que par l’alimentation. Ils réduisent la plaque d’athérome, ces dépôts qui bouchent progressivement les artères et peuvent être à l’origine d’un accident cardiovasculaire.
Des études suggèrent, par ailleurs, que les oméga 3 protègent de la dépression et de la maladie d’Alzheimer. Les huiles de colza, de soja ou de noix sont recommandées en assaisonnement, mais pas pour la friture. Comptez une cuiller&ée à soupe par jour et par personne.
Le poisson, l'aliment anti-âge par excellence
Le poisson est l’un des aliments anti-âge les plus importants. Il est recommandé d’en consommer au moins une fois par semaine. Les poissons gras comme la sardine, le maquereau ou le saumon sont riches en oméga 3 et en sélénium.
« Des dosages sanguins sur des personnes de 60-70 ans ont montré que des taux bas de sélénium étaient associés à de moins bonnes fonctions cérébrales et à une mortalité plus élevée, notamment par cancer », dit Claudine Berr. Vu le prix du poisson, mieux vaut manger des sardines ou du maquereau en boîte, plutôt que de s’en passer.
Le thé vert et ses polyphénols
Le thé vert contient des polyphénols. Une à deux tasses par jour suffisent. Ajoutez un jus de citron et l’effet antioxydant sera multiplié. Des Américains l’ont prouvé scientifiquement.
Le café à petites doses pour une meilleure mémoire
Trois tasses de café par jour, c’est bien. Une étude récente de l’Inserm a montré qu’à cette dose, les femmes de plus de 65 ans conservent une meilleure mémoire que celles qui en boivent moins. Cet effet n’a pas été observé chez les hommes.
Le vin, à consommer avec modération
Le vin est champion en polyphénols. Ce n’est pas une raison pour en abuser. Pas plus d’un ou de deux verres de vin par jour.
Lu sur santemagazine.fr
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posté le 17-juillet-2015
OMÉGA-3 : De l'huile de poisson pour préserver son cerveau
Selon une récente étude américaine, les oméga-3 présents dans l'huile de poisson seraient particulièrement bénéfiques pour le cerveau. Ils protégeraient même les seniors contre la maladie d'Alzheimer.
De nombreuses études mettent en avant les effets positifs du poisson sur notre cerveau. Un article paru fin juin dans la revue Alzheimer's and Dementia confirme ses bienfaits sur notre santé. Les auteurs indiquent, entre autres, que les oméga-3 présents notamment dans l'huile de poisson préservent le cerveau et pourraient ainsi limiter le risque de développer la maladie d'Alzheimer.
Les consommateurs d'huile de poisson ont un cerveau plus large
Dans le cadre de ces travaux, 819 seniors ont été mobilisés. Pendant trois ans, les scientifiques leur ont fait passer des tests neuropsychologiques et des IRM tous les six mois. Parmi les participants, 229 n'étaient touchés par aucun trouble cognitif au début de l'étude, 397 présentaient une diminution cérébrale et 193 étaient atteints de la maladie d'Alzheimer. Du côté des personnes ne souffrant d'aucun trouble, 117 consommaient régulièrement des compléments alimentaires à base d'huile de poisson.
Grâce aux IRM, les auteurs de l'étude ont constaté que les consommateurs d'huile de poisson avaient un cerveau plus large et mieux préservé que les autres patients. Ils ont remarqué, par exemple, que ces individus présentaient une moindre atrophie cérébrale (diminution de la taille du cerveau) au niveau des régions neurologiques les plus importantes. « Un cerveau large est un signe de bonne santé tandis qu’un cerveau rétréci augmente les risques de développer la maladie d’Alzheimer », précisent les chercheurs.
Les sardines et le saumon sont riches en oméga-3
Des recherches plus approfondies seraient nécessaires pour mieux connaître les effets possibles, à long terme, « de la supplémentation d'huile de poisson sur les marqueurs importants du déclin cognitif », indique le Dr Lori Daiello, spécialiste de la maladie d'Alzheimer à l'Hôpital de Rhode Island (États-Unis) et principal auteur de l'étude.
On retrouve des acides gras oméga-3 dans les poissons gras comme les sardines, le saumon et les anchois. En plus d'être bénéfiques pour le cerveau, ils permettraient également de diminuer le risque de problèmes cardiovasculaires.
Lu sur reponseatout.com
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posté le 15-juillet-2015
Attention aux kilos de l'été
Repas copieux et soirées prolongées entre amis favorisent la prise de poids. Nos conseils pour s'épargner un régime de rentrée.
Les soirées prolongées en terrasse, les barbecues dans les jardins, les apéritifs à l'ombre des parasols sont des plaisirs estivaux que nous attendons toute l'année. Mais convivialité ne rime pas toujours avec diététique. Selon un sondage Ifop réalisé en France en novembre 2013 pour le laboratoire UPSA, 47% des 1001 personnes interrogées ont le sentiment de «trop manger» durant les vacances d'été. Il montre aussi que 74 % des sondés estiment avoir «les yeux plus gros que le ventre» lors d'un dîner chez des proches ou des amis. Comment conserver la ligne sans renoncer à cette convivialité?
«Pendant la période estivale, notre rythme de vie est perturbé, nos soirées sont prolongées, notre alimentation est souvent modifiée, nous mangeons plus», confirme le Dr Grégory Debrus, médecin nutritionniste. Malgré l'abondance de fruits et de salades sur nos tables, nous ne mangeons pas plus léger en été. Les charcuteries, les viandes accompagnées de mayonnaise, les glaces, tartes et autres aliments riches en calories sont finalement très présents. Au point que la balance affiche souvent 2 ou 3 kilos supplémentaires à la fin des vacances.
Cette profusion est, la plupart du temps, sans conséquences physiologiques, chez les personnes en bonne santé, à condition toutefois de garder à l'esprit quelques règles.
• Choisir les bons aliments «plaisir»: «L'essentiel est de se faire plaisir…tout en modérant les excès! En bref, il faut manger light», conseille le Dr Debrus. On peut remplacer les glaces par des sorbets, mettre des légumes crus (tomates cerise, melon, ou autres) à la place de la charcuterie pour l'apéro, favoriser les sodas avec édulcorants.
• Attention à l'alcool. «Un verre d'alcool -vin, demi de bière, petit pastis- est aussi calorique qu'un verre de soda ou de jus de fruit et apporte l'équivalent de 4 morceaux de sucre. Avec un cocktail, vous doublez la dose», rappelle Grégory Debrus. Alterner un verre d'alcool ou de jus de fruit avec un verre d'eau est une solution facile à appliquer pour limiter sa consommation.
• Ne piochez pas chez les enfants. Les produits prisés par les plus jeunes doivent aussi éveiller la méfiance: une grande bouteille de yaourt à boire contient jusqu'à l'équivalent de 20 morceaux de sucre, quant aux glaces en bâtonnet (grand format) elles représentent l'équivalent de trois assiettes de pâtes.
• Bouger et se reposer. Derniers conseils: faite du sport et … dormez. Sur la plage, préférez les baignades et jeux de ballon ou de raquette au farniente. Profitez de la campagne ou de la montagne pour marcher ou faire du vélo. Enfin, dormir favorise la sécrétion de certaines hormones qui régulent notre prise de poids. Alors, n'hésitez pas à vous reposer!
Lu sur sante.lefigaro.fr
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posté le 13-juillet-2015
5 minutes de jogging par jour ajoute des années de vie
Courir quelques minutes par jour peut réduire considérablement le risque de décès prématuré, selon une étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology.
Duck-chul Lee de l'Université d'État de l'Iowa et ses collègues ont analysé des données concernant 55,137 personnes âgées de 18 à 100 ans et suivies pendant 6 à 22 ans.
24% rapportaient faire du jogging. Ils ont été divisés en 5 groupes selon le nombre de minutes de course qu'ils faisaient par Ceux qui faisaient partie du groupe courant le moins faisaient jusqu'à 50 minutes (moins qu'une heure) de jogging par semaine et ceux qui faisaient partie du groupe courant le plus en faisaient plus de 175 minutes (3 heures).
Les bénéfices étaient très similaires pour tous les groupes de coureurs. Ils avaient un risque de décès de toutes causes réduit de 30% et de décès par maladie cardiaque ou AVC réduit de 45% comparativement aux personnes qui ne couraient pas du tout. Ils vivaient en moyenne 3 années de plus.
Courir de 30 à 59 minutes par semaine suffisait pour réduire le risque de décès prématuré. Les bénéfices étaient les mêmes quelles que soient la durée du jogging, la distance, la fréquence ou la vitesse. Ils étaient également les mêmes quel que soient le sexe, l'âge, l'indice de masse corporelle, l'état de santé, le tabagisme ou la consommation d'alcool (comparativement à des non coureurs ayant des caractéristiques similaires).
Les non-coureurs étaient 24% plus susceptibles que les coureurs de mourir au cours de la période d'étude. Le risque associé au fait de ne pas courir était plus grand que celui associé au surpoids ou à l'obésité (16%), aux antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire (20%) ou à l'hypercholestérolémie (6%).
Il est donc possible, concluent les chercheurs, que "plus" ne soit pas mieux pour ce qui est du lien entre jogging et longévité.
Un jogging de 5 à 10 minutes apporte des bénéfices similaires, voir supérieurs, à un exercice d'intensité plus modérée de 15 à 20 minutes, soulignent-ils.
Dans un éditorial accompagnant l'article, des chercheurs appellent à utiliser cette information pour motiver les gens à faire de l'exercice, ne serait-ce que quelques minutes par jour.
Lu sur psychomedia.qc.ca
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posté le 10-juillet-2015
Régime sans gluten : la majorité des adeptes l'adoptent sans raison
Le « sans gluten » gagne en popularité, mais il est la plupart du temps la conséquence d’idées reçues. Hormis les intolérants au gluten, le régime pourrait avoir plus de méfaits que de bienfaits.
Il rassemble Gwyneth Paltrow, Victoria Beckham et Jennifer Aniston. Le régime sans gluten est le régime des stars du moment et convainc de nombreuses femmes moins célèbres. Il favoriserait la perte de poids, améliorerait la digestion et la santé générale… Des idées reçues pour la plupart, tranche le Dr Karla Shelnutt dans la dernière édition du Journal of Nutrition Education and Behaviour.
Un régime inspiré par le Net
Le problème posé par le régime sans gluten est simple : la plupart du temps, les conseils sont récoltés en ligne. « Si je suis une étudiante et que je veux perdre du poids, je peux lire sur Internet que le régime sans gluten est le moyen idéal d’y parvenir ; je risque alors d’éviter des aliments qui contiennent des nutriments essentiels, comme ceux qu’on trouve dans les céréales enrichies en acide folique », illustre le Dr Shelnutt. Ainsi, « de nombreuses femmes en bonne santé vont adopter un régime sans gluten parce qu’elles pensent que c’est meilleur pour leur santé, et que cela peut les aider à perdre du poids tout en leur offrant une peau plus saine », poursuit-elle.
De nombreuses idées reçues
Car le régime sans gluten s’accompagne souvent d’idées reçues. Les auteurs de cette étude ont réalisé une enquête d’une journée sur le campus de l’université de Floride, à Gainsville en Louisiane (Etats-Unis). 97 étudiants se sont prêtés au jeu : la moitié ont intégré un groupe « sans gluten », l’autre un groupe « conventionnel ». Tous ont goûté des cookies et des chips sans gluten, dont ils ont noté le goût et la texture sur une échelle de 9 points. Ils ont aussi été interrogés sur leur perception de ce régime.
Pour un tiers des participants, une alimentation sans gluten est plus saine, améliore le régime quotidien, la digestion et la santé générale. Certains ont même affirmé que les médecins le prescrivaient pour perdre du poids. Une bonne moitié des jeunes gens ont estimé qu’une telle habitude alimentaire pouvait aussi soulager certaines maladies. Cet échantillon n’est bien entendu pas représentatif de la population. Mais il permet aux chercheurs d’avoir une première estimation de la manière dont la population perçoit les aliments sans gluten.
Plus d’effets délétères que de bienfaits
Le régime sans gluten est indispensable pour une fraction infime de la population : les personnes atteintes de la maladie cœliaque, soit une sur 2 000 en France. Ces malades, intolérants à la protéine, doivent donc éviter les céréales qui en contiennent (blé, orge, seigle, triticale) sous peine de troubles gastriques sérieux, d’anémie ou même d’hémorragies. Mais si le « sans gluten » est en plein boom dans les rayons des supermarchés, c’est surtout parce qu’il est devenu un régime de stars. Or, au sein d’une population qui n’est pas intolérante, il pourrait avoir plus d’effets délétères que de bienfaits : les aliments qui contiennent du gluten sont aussi riches en vitamines et minéraux essentiels.
Lu sur pourquoidocteur.fr
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