posté le 26-juin-2015
5 aliments pour un cerveau en forme !
Siège de nos émotions et de nos réflexions, le cerveau nécessite au moins une quarantaine de substances différentes (minéraux, vitamines, acides aminés indispensables, acides gras...) pour bien fonctionner. Évidemment, il n’existe pas d’aliment « complet » capable d’apporter toutes ces substances. Le bon sens nous amène donc à varier le plus possible notre alimentation pour parvenir à toutes les réunir. Certains aliments se démarquent néanmoins et se révèlent particulièrement bénéfiques... Sélection.
1 - Le saumon pour maintenir la structure du cerveau
Saviez-vous que le cerveau était l’organe le plus riche en graisses ? Mais contrairement à celles contenues dans le tissu adipeux, ces graisses ne servent pas de réserve : elles entrent dans la composition des membranes biologiques des neurones. Cette gaine graisseuse permet non seulement de protéger les neurones, mais aussi de favoriser la création de nouvelles connexions entre les cellules. On doit notamment cette structure aux fameux acides gras oméga-3, plus communément appelés les « bons gras » et dont le saumon est l’une des meilleures sources. Voilà pourquoi on associe souvent les poissons à un cerveau en pleine santé ! Des études ont montré que des carences en ces acides gras induisaient de légers dysfonctionnements neurophysiologiques et pouvaient affecter la qualité du sommeil, l’apprentissage, les performances cognitives et la perception du plaisir1-2.
Outre sa teneur très élevée en oméga-3, le saumon renferme également une grande quantité de minéraux, parmi lesquels le sélénium. En s’associant à d’autres enzymes, celui-ci serait capable de prévenir la formation de radicaux libres responsables du vieillissement cognitif.
2 - Les féculents à IG faible pour des performances cognitives durables
Le cerveau exige de l’énergie en permanence. Au repos, il utilise environ 20 % de l’énergie alimentaire consommée et nécessite principalement des glucides. Son efficacité dépend donc de la qualité nutritionnelle mais aussi de la distribution régulière de ces sucres. C’est pourquoi il faut privilégier les féculents à index glycémique bas qui vont maintenir un taux de sucre dans le sang beaucoup plus durable et approvisionner le cerveau de manière régulière.
Des études ont montré en effet que les activités sollicitant une grande attention sur des temps longs (un examen par exemple) étaient plus sensibles à la bonne régulation de la glycémie émoticône smile taux de sucre dans le sang). Le type d’index glycémique consommé influence, par exemple, les performances de conduite automobile, mais uniquement au-delà du 70ème kilomètre1. De la même manière, il a été établi que les personnes dont la glycémie était mal régulée, connaissaient des performances intellectuelles amoindries (d’environ 8 à 10 %).
Exemple de féculents à IG faible : Blé (grains complets, cuits vapeur), fèves (cuites), flageolets (cuites), haricots (rouges et blancs), houmous, pain au seigle noir, pain aux céréales, pâtes aux œufs, pois chiche, riz blanc, soupe de lentille...
3 - Les myrtilles pour améliorer les fonctions cognitives
Comme annoncé précédemment, le cerveau humain est un organe très gourmand. La dégradation de sa ressource préférée, le sucre, libère des molécules oxydantes qui sont responsables, à terme, de son vieillissement. Ce sont les fameux radicaux libres. Heureusement, il existe des substances qui permettent de les contrer et de ralentir ce phénomène de sénescence, intimement lié aux pathologies neurodégénératives (maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, etc.) : les antioxydants.
Il se trouve que ce sont les myrtilles qui possèdent les activités antioxydantes les plus élevées parmi tous les fruits1. Leur consommation entrainerait donc le ralentissement du déclin des fonctions cognitives, mais pas seulement. Elle pourrait même les améliorer !
Dans plusieurs études publiées dans le Journal of Neuroscience, des chercheurs américains ont montré qu’un régime riche en myrtilles chez des rats (l’équivalent d’une tasse de myrtilles par jour pour l’homme) entrainait une augmentation de la mémoire spatiale des animaux et améliorait les capacités d’apprentissage chez ceux souffrant de la maladie d’Alzheimer1. D’autres études chez l’homme ont permis de mettre en évidence ces propriétés, ainsi que l’augmentation de la communication entre les cellules du cerveau2-5.
Attention, la consommation du jus de myrtille serait toutefois moins efficace que le fruit lui-même6
4 - Les moules pour garantir l’énergie du cerveau
Le cerveau a besoin de glucides, mais il lui faut aussi de l’oxygène pour produire de l’énergie. Quelques minutes sans comburant (oxygène) ou sans carburant (glucose), et c’est la mort assurée pour les neurones. Une simple réduction momentanée de leurs apports, en revanche, les empêche de fonctionner de manière optimale. Cette diminution peut provenir de l’oxygène.
En effet, pour que celui-ci parvienne jusqu’au cerveau, il faut qu’il soit transporté par les globules rouges de l’organisme. Pour cela, ses cellules doivent obligatoirement contenir suffisamment de fer puisé dans les aliments consommés. Si ça n’est pas le cas, on s’expose à une carence qui nuit aux performances intellectuelles : diminution de l’attention, troubles d’humeur, pertes de mémoire... Des études ont d’ailleurs prouvé son rôle dans le développement cérébral1 comme dans la modulation des performances cognitives2.
Quoi de mieux, alors, que les bivalves marins, et notamment les moules, pour s’assurer d’un taux de fer suffisant ? D’autant plus, que les moules contiennent un haut taux de fer héminique, bien plus assimilable que le fer contenu dans les produits végétaux. Ces petits mollusques ont d’autres cordes à leurs arcs : en plus d’être goutu et de contenir des acides gras oméga-3, ils sont particulièrement riches en vitamines B2 et B12, dont le rôle pour le bon fonctionnement du cerveau et du système nerveux, est très important.
Autres aliments riches en fer : Viandes rouges, abats, mollusques, légumes verts, légumineuses, pains et céréales à grains entiers, farines et céréales enrichies de fer, quinoa, mélasse verte, graines de citrouille, épinards, lentilles.
5 - Le raisin pour améliorer les capacités cognitives
Comme les myrtilles, le raisin renferme de nombreux antioxydants, en particulier des flavonoïdes, comme la quercétine, la myricetine, les catéchines, les anthocyanines et surtout le resvératrol, substance qui serait majoritairement responsable des bienfaits du vin. Toutes ces molécules permettent de freiner l’action des radicaux libres générés par la grande consommation de sucres du cerveau. Plusieurs études ont montré que la consommation de raisin (en jus) avait un effet sur les capacités motrices et sur la mémoire1-3.
Toutefois, le raisin rouge serait environ deux fois plus antioxydant que le raisin vert, principalement en raison de sa quantité plus élevée en anthocyanines4. De manière générale, les fruits et légumes aux couleurs les plus éclatantes en renferment davantage.
Autres aliments riches en antioxydants : le chocolat noir, les fruits et légumes colorés (épinards, poivrons).
Lu sur passeportsante.net
|
posté le 24-juin-2015
Pourquoi les sodas à volonté favorisent l’obésité
L'accès à volonté des sodas dans les fast-food, met du plomb dans l’aile de la lutte contre l’obésité, qui passe notamment par la limitation de ces boissons contenant beaucoup de calories.
La célèbre enseigne Quick a fait le choix de mettre en place des distributeurs qui permettent de sa servir des sodas à volonté. Véritable produit d’appel qui séduit de nombreux consommateurs, ce changement fait toutefois bondir nombre de nutritionnistes. En effet, consommer une grande quantité de sodas pèse lourd parmi les facteurs de risque d’obésité. La pratique est largement répandue aux Etats-Unis, malheureusement un piètre exemple en matière de règles hygiéno-diététiques.
Concentration de calories
D'abord, ces boissons contiennent de grandes quantités de sucre : l’équivalent de 20 morceaux de sucre dans un litre de soda ! Or, on connaît bien aujourd’hui les effets d’une consommation excessive de sucre pour le corps : obésité et au-delà, hypertension et diabète. Là où les consommateurs ne prenaient qu’un verre de soda au fast-food, ils vont pouvoir choisir de prendre la formule à volonté, et consommer deux, trois fois plus de liquide sucré. C’est le « piège » classique des formules à volonté : être tenté de consommer plus que de raison, poussé par l’envie de rentabiliser ce que l'on a payé.
Augmenter le prix des sodas
Pour lutter contre l’obésité, l’un des leviers est de limiter la consommation de sodas. Parmi les mesures les plus efficaces, augmenter leur prix. C’est le résultat d’une étude américaine dirigée par Alyson Kristensen, parue au mois d’août 2014 dans l’American Journal of Preventive Medicine. Les chercheurs américains ont comparé trois types d'approche : l’activité physique périscolaire, la taxe d’un centime par tranche de 4,2 grammes de sucre dans les boissons sucrées, et l’interdiction des publicités télévisées sur le fast-food ciblant les enfants. Si toutes donnent de bons résultats, l'augmentation des prix est, selon les scientifiques, celle qui doit être privilégiée, en particulier chez les 13-18 ans. Un public de choix pour les fast-food et les distributeurs de boissons.
Or, la démarche de Quick et de tous ceux qui valorisent la consommation de sodas à volonté est justement à l'opposé des recommandations des nutritionnistes.
Reste qu’il sera entre les mains des consommateurs de faire les bons choix. Rappelons-le : il n’y a que l’eau qui puisse être consommée sans limites irraisonnables.
Lu sur pourquoidocteur.fr
|
posté le 22-juin-2015
Alimentation : à chaque pays ses habitudes
Selon une étude TNS Sofres, les Brésiliens sont très portés sur le grignotage, les Français s'en tiennent aux trois repas traditionnels et les Espagnols ont toute confiance dans la qualité de leurs aliments.
Alors que se prépare le Salon international de l'alimentation, (Sial, du 19 au 23 octobre), TNS Sofres a planché sur les habitudes alimentaires et le rapport à la nourriture dans neuf pays. Les résultats battent en brèche nombre de stéréotypes. Si les Allemands figurent parmi ceux dont le taux d'obésité-surpoids est les plus élevé (58 %), c'est aussi l'un des pays où l'on mange le moins souvent (3,7 moments par jour) seulement dépassé par la France avec 3,6 prises alimentaires par jour. Finalement la pause bretzel ou charcuterie n'a pas tant de succès. Mais c'est outre-Rhin que l'on saute le plus souvent le déjeuner voire le dîner. Résultat: 2,4 vrais repas par jour et 1,3 pause hors repas. Les Français, de leur côté, restent les plus attachés au modèle traditionnel avec 2,8 repas par jour et moins d'une pause grignotage. C'est curieusement les Brésiliens, qui décrochent la palme du grignotage (2,2 pauses par jour) et de la fréquence des moments où l'on mange (4,8 fois par jour).
Manger pas cher
Américains et Russes seraient les moins enthousiastes devant leur assiette: ils perçoivent l'alimentation comme une nécessité (54 et 55 %). Les pays du Moyen-Orient sont, de leur côté, ceux où l'alimentation est le plus considérée comme un moyen de prévention des problèmes de santé (pour 23 % des sondés). Les attentes de convivialité et de variété du repas y sont plus faibles qu'ailleurs. Et pour l'hédonisme et le plaisir à table, c'est du côté de la Chine qu'il faut regarder. Dans l'empire du Milieu, bien manger signifierait surtout avoir une alimentation saine et équilibrée apportant plaisir et convivialité, mais aussi manger pas cher.
Justement, les Français, eux, aimeraient manger moins cher. Ils sont 50 % à estimer que leur budget alimentaire est à la hausse. Aussi se tournent-ils plus que jamais vers les promotions et les achats malins. Ils ont aussi tendance à s'inquiéter de la qualité alimentaire (24 % ne sont pas confiants) tout comme les Allemands alors qu'Américains et Britanniques sont bien plus optimistes sur le sujet et ne craignent pas pour leur santé. Les Espagnols sont même les plus confiants dans la qualité des produits alimentaires (à 95 %): ils associent le «bien manger» à une alimentation saine et équilibrée apportant plaisir et variété.
Lu sur lefigaro.fr
|
posté le 19-juin-2015
Mesurer son tour de taille pour détecter les risques liés au surpoids
Les experts de la chaire internationale sur le risque métabolique recommandent de relever son tour de taille pour prévenir les risques de diabète et de maladies cardiovasculaires.
Votre t-shirt vous boudine ? Vous avez tendance à déboutonner votre pantalon après un repas un peu trop copieux ? Ne serait-il pas temps de prendre votre tour de taille au sérieux ? Selon les experts de la chaire internationale sur le risque métabolique (ICCR), le tour de taille est un indicateur à prendre au sérieux, au même titre que l'indice de masse corporelle (IMC) qui évalue le rapport poids-taille.
Car ce dernier a un défaut : "il n'indique pas où se loge le poids", relève Martine Duclos, endocrinologue et chef du service de médecine du sport au CHU de Clermont-Ferrand, citée par Le Parisien (lien pour abonnés) samedi 13 septembre. "Or, en dehors des cas d'obésité majeure, chez les personnes en surpoids, l'important est de connaître la répartition de la masse grasse", explique-t-elle. "Les risques pour la santé ne sont pas les mêmes selon que l'excès se loge dans les fesses et les jambes ou le ventre."
Perdre du ventre pour vivre plus longtemps
Ainsi, se mesurer le tour de taille à l'aide d'une mètre-ruban permet d'évaluer la très sérieuse obésité abdominale. A terme, poursuit Le Parisien, cette forme d'obésité localisée "fait courir plus de risques mortels que le tabac". Elle augmente notamment le risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires, "qui tuent à elles seules 400 personnes chaque jour en France", écrit le quotidien.
Pour se débarrasser de sa bedaine, il n'existe pas de secret ni de médicament miracle. Une alimentation équilibrée, le boycott des boissons sucrées et de l'exercice, devrait pouvoir faire la peau de vos poignées d'amour. Et améliorer au passage votre espérance de vie.
Lu sur francetvinfo.fr
|
posté le 17-juin-2015
Une bactérie intestinale impliquée dans les troubles alimentaires
Les troubles alimentaires pourraient être en partie causés par certaines bactéries de la flore intestinale, qui produisent une protéine influant sur l'appétit.
Anorexie, boulimie, hyperphagie (une prise excessive de nourriture, mais sans vomissement comme dans la boulimie)… Les troubles alimentaires constituent une véritable épidémie, qui touche 5 à 10 % de la population mondiale. Qu’est-ce qui dérègle à ce point notre comportement alimentaire ? On a mis en évidence des influences génétiques dans l’obésité, mais aussi un rôle de l’environnement, en particulier des perturbateurs endocriniens et de la flore intestinale. C’est sur cette dernière que s’est penchée l’équipe de Sergueï Fetissov, de l’Inserm (UMR 1073 Inserm/Université de Rouen). Elle a mis au jour l'influence de certaines bactéries intestinales sur la sensation de faim.
Les biologistes ont montré que les colibacilles (Escherichia coli) de la flore intestinale produisent une protéine nommée ClpB, dont la structure est très voisine de celle de la mélanotropine, une hormone impliquée dans la satiété. En présence de la protéine ClpB, le système immunitaire produit des anticorps pour la neutraliser, mais ces derniers se lient aussi à la mélanotropine et modifient son effet sur la satiété. Les biologistes ont ainsi constaté que le comportement alimentaire de souris changeait lorsqu'ils introduisaient des bactéries E. coli dans leur intestin. En revanche, des bactéries mutées qui ne fabriquaient pas la protéine ClpB n’avaient pas cet effet.
Les anticorps n'empêchent pas la mélanotropine d'agir, mais ils modifient ses interactions avec son récepteur cellulaire. Cela pourrait conduire tantôt à l'atténuation de la sensation de faim, tantôt à son augmentation. Les mécanismes, complexes, sont à l’étude. La variabilité de l’effet selon les individus résulte aussi de plusieurs autres facteurs : la quantité de colibacilles dans l’intestin, la présence éventuelle d’autres bactéries productrices de ClpB à la suite d'une infection, la tolérance du système immunitaire à toutes ces bactéries (elle-même fonction de la composition du microbiote pendant l’enfance)…
Pour confirmer l’existence de ce mécanisme chez l’homme, les biologistes ont effectué des prélèvements sanguins chez des patients souffrant de troubles alimentaires. Ces patients présentaient un taux anormalement élevé d’anticorps dirigés contre la protéine ClpB, ce qui suggère que ces anticorps sont bien en cause dans la perturbation de la sensation de faim. En outre, la concentration d’anticorps variait de conserve avec la gravité des symptômes cliniques, identifiés grâce à un questionnaire standardisé.
S. Fetissov et Pierre Déchelotte, l’un des auteurs de l’étude, cherchent maintenant à développer un test sanguin pour détecter les taux anormaux de ClpB, ainsi que des méthodes pour l’empêcher de perturber la prise alimentaire. Selon eux, en effet, « il serait possible de neutraliser cette protéine bactérienne par des anticorps spécifiques sans affecter l’hormone de la satiété. »
Lu sur cerveauetpsycho.fr
|