posté le 22-juin-2015
Alimentation : à chaque pays ses habitudes
Selon une étude TNS Sofres, les Brésiliens sont très portés sur le grignotage, les Français s'en tiennent aux trois repas traditionnels et les Espagnols ont toute confiance dans la qualité de leurs aliments.
Alors que se prépare le Salon international de l'alimentation, (Sial, du 19 au 23 octobre), TNS Sofres a planché sur les habitudes alimentaires et le rapport à la nourriture dans neuf pays. Les résultats battent en brèche nombre de stéréotypes. Si les Allemands figurent parmi ceux dont le taux d'obésité-surpoids est les plus élevé (58 %), c'est aussi l'un des pays où l'on mange le moins souvent (3,7 moments par jour) seulement dépassé par la France avec 3,6 prises alimentaires par jour. Finalement la pause bretzel ou charcuterie n'a pas tant de succès. Mais c'est outre-Rhin que l'on saute le plus souvent le déjeuner voire le dîner. Résultat: 2,4 vrais repas par jour et 1,3 pause hors repas. Les Français, de leur côté, restent les plus attachés au modèle traditionnel avec 2,8 repas par jour et moins d'une pause grignotage. C'est curieusement les Brésiliens, qui décrochent la palme du grignotage (2,2 pauses par jour) et de la fréquence des moments où l'on mange (4,8 fois par jour).
Manger pas cher
Américains et Russes seraient les moins enthousiastes devant leur assiette: ils perçoivent l'alimentation comme une nécessité (54 et 55 %). Les pays du Moyen-Orient sont, de leur côté, ceux où l'alimentation est le plus considérée comme un moyen de prévention des problèmes de santé (pour 23 % des sondés). Les attentes de convivialité et de variété du repas y sont plus faibles qu'ailleurs. Et pour l'hédonisme et le plaisir à table, c'est du côté de la Chine qu'il faut regarder. Dans l'empire du Milieu, bien manger signifierait surtout avoir une alimentation saine et équilibrée apportant plaisir et convivialité, mais aussi manger pas cher.
Justement, les Français, eux, aimeraient manger moins cher. Ils sont 50 % à estimer que leur budget alimentaire est à la hausse. Aussi se tournent-ils plus que jamais vers les promotions et les achats malins. Ils ont aussi tendance à s'inquiéter de la qualité alimentaire (24 % ne sont pas confiants) tout comme les Allemands alors qu'Américains et Britanniques sont bien plus optimistes sur le sujet et ne craignent pas pour leur santé. Les Espagnols sont même les plus confiants dans la qualité des produits alimentaires (à 95 %): ils associent le «bien manger» à une alimentation saine et équilibrée apportant plaisir et variété.
Lu sur lefigaro.fr
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