En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intérêt. En savoir plus et gérer ces paramètres.

ans

cm

kilos

kilos

Forum MentalSlim

Moral et motivation

graphitie (LANS EN VERCORS, 38) Posté le 08-05-2010 à 18:21 | Signaler un abus

de jolies paroles ou poèmes ou écrits.....

J'ai envie de partager ce joli poème avec vous de Christian Bobin

Il faut naître deux fois
pour vivre un peu,
ne serait-ce qu'un peu.
Il nous faut naître par la chair
et ensuite par l'âme.
Les deux naissances sont
comme un arrachement.
La première jette le corps
dans le monde
la seconde balance
l'âme jusqu'au ciel.

Grace à ce programme nous revivons bien une seconde fois non ? Moi en tout cas j'espère !

Revenir aux autres catégories du forum
Poster un commentaire


Toutes les réponses à ce message :

mimaja (Q, 21) Posté le 08-01-2013 à 10:54 | Signaler un abus



:) :x - J'aime tout particulièrement cette façon de voir les choses...

poideal (54) Posté le 30-12-2012 à 17:58 | Signaler un abus


:) .

poideal (54) Posté le 28-12-2012 à 23:55 | Signaler un abus


Pensée du jour : Si ce que vous faites dépend
de ce que vous voulez faire,
ce vous êtes dépend
de ce que vous voulez être. :x

auteur inconnu

mimaja (Q, 21) Posté le 28-12-2012 à 19:41 | Signaler un abus



:) :x
---
« Perfection et imperfection. Si les deux peuvent être beauté, seule l'imperfection peut faire le charme. » - Angélique Planchette
« Le bonheur n'est pas dans la recherche de la perfection, mais dans la tolérance de l'imperfection. » - Yacine Bellik

Jakline33 (CRETEIL, 94) Posté le 27-12-2012 à 12:49 | Signaler un abus



Merci pour tout les filles, merci pour vos belles pensées :x :x

** " ... Le seul fait de rêver est déjà très important.
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie
furieuse d'en réaliser quelques uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer et d'oublier
ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d'oiseaux
au réveil, des rires d'enfants.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement,
à l'indifférence, aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite surtout d'être vous."

Jacques Brel.


mimaja (Q, 21) Posté le 26-12-2012 à 16:09 | Signaler un abus



*-:) :) :x - Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis. - Antoine de Saint-Exupéry - Citadelle (1948)


poideal (54) Posté le 26-12-2012 à 14:42 | Signaler un abus



Beau et Triste ce poème de RIMBEAU

Une Mère

Ça travaille à temps plein, ça dort un oeil œ ouvert
C'est d'garde comme un chien
Ça court au moindre petit bruit, ça s'lève au petit jour
Ça fait des petites nuits.
C'est vrai, ça crève de fatigue
Ça danse à tout jamais une éternelle gigue
Ça reste auprès de sa couvée
Au prix de sa jeunesse, au prix de sa beauté.

Une mère,
Ça fait ce que ça peut, ça ne peut pas tout faire,
Mais ça fait de son mieux.
Une mère,
Ça calme les chamailles
Ça peigne d'autres cheveux que sa propre broussaille

Une mère
c'est plus comme les autres filles
ça oublie d'être fiere ça vit pour sa famille
Une mére
ça s'confine au bercail c'est prit comme un noyau dans l'fruit de ses entrailles

Une mère,
C'est là qu'ça nous protège
Avec les yeux pleins d'eau, les cheveux pleins de neige
Une mère,
A un moment, ça s'courbe, ça grince quand ça s'penche
Ça n'en peut plus d'être lourde
Ça tombe, ça se brise une hanche
Puis rapidement, ça sombre

C'est son dernier dimanche
Ça pleure et ça fond à vue
Ça fond à vu d'oeil ça atteint la maigreur des plus petits cercueils
O bien sûr, ça veut revoir ensemble toute sa progéniture entassée dans sa chambre
Et ça fait semblant d'être encore forte
Jusqu'à c'que son cadet ait bien fermé la porte

Et lorsque, tout' seule ça se retrouve
Ça attend dignement qu'le firmament s'entr'ouvre
Et puis là, ça se donne le droit

De fermer pour la première fois les deux yeux à la fois….
Pour écouter :http://www.youtube.com/watch?v=LOd_8Tt8FCg

mimaja (Q, 21) Posté le 26-12-2012 à 14:16 | Signaler un abus



[••• suite]
---
- Et, tout pensifs, tandis que de leurs grands yeux bleus,
Silencieusement tombe une larme amère,
Ils murmurent : "Quand donc reviendra notre mère ?"
.......................................................................
V
Maintenant, les petits sommeillent tristement :
Vous diriez, à les voir, qu'ils pleurent en dormant,
Tant leurs yeux sont gonflés et leur souffle pénible !
Les tout petits enfants ont le coeur si sensible !
- Mais l'ange des berceaux vient essuyer leurs yeux,
Et dans ce lourd sommeil met un rêve joyeux,
Un rêve si joyeux, que leur lèvre mi-close,
Souriante, semblait murmurer quelque chose...
- Ils rêvent que, penchés sur leur petit bras rond,
Doux geste du réveil, ils avancent le front,
Et leur vague regard tout autour d'eux se pose...
Ils se croient endormis dans un paradis rose...
Au foyer plein d'éclairs chante gaiement le feu...
Par la fenêtre on voit là-bas un beau ciel bleu ;
La nature s'éveille et de rayons s'enivre...
La terre, demie-nue, heureuse de revivre,
A des frissons de joie aux baisers du soleil...
Et dans le vieux logis tout est tiède et vermeil :
Les sombres vêtements ne jonchent plus la terre,
La bise sous le seuil a fini par se taire...
On dirait qu'une fée a passé dans cela !...
- Les enfants, tout joyeux, ont jeté deux cris... Là,
Près du lit maternel, sous un beau rayon rose,
Là, sur le grand tapis, resplendit quelque chose...
Ce sont des médaillons argentés, noirs et blancs,
De la nacre et du jais aux reflets scintillants ;
Des petits cadres noirs, des couronnes de verre,
Ayant trois mots gravés en or : "A NOTRE MERE !"

mimaja (Q, 21) Posté le 26-12-2012 à 14:13 | Signaler un abus



[••• suite]
---
III
Votre coeur l'a compris : - ces enfants sont sans mère.
Plus de mère au logis ! - et le père est bien loin !...
- Une vieille servante, alors, en a pris soin.
Les petits sont tout seuls en la maison glacée ;
Orphelins de quatre ans, voilà qu'en leur pensée
S'éveille, par degrés, un souvenir riant...
C'est comme un chapelet qu'on égrène en priant :
- Ah ! quel beau matin, que ce matin des étrennes !
Chacun, pendant la nuit, avait rêvé des siennes
Dans quelque songe étrange où l'on voyait joujoux,
Bonbons habillés d'or, étincelants bijoux,
Tourbillonner, danser une danse sonore,
Puis fuir sous les rideaux, puis reparaître encore !
On s'éveillait matin, on se levait joyeux,
La lèvre affriandée, en se frottant les yeux...
On allait, les cheveux emmêlés sur la tête,
Les yeux tout rayonnants, comme aux grands jours de fête,
Et les petits pieds nus effleurant le plancher,
Aux portes des parents tout doucement toucher...
On entrait !... Puis alors les souhaits... en chemise,
Les baisers répétés, et la gaieté permise !
IV
Ah ! c'était si charmant, ces mots dits tant de fois !
- Mais comme il est changé, le logis d'autrefois :
Un grand feu pétillait, clair, dans la cheminée,
Toute la vieille chambre était illuminée ;
Et les reflets vermeils, sortis du grand foyer,
Sur les meubles vernis aimaient à tournoyer...
- L'armoire était sans clefs !... sans clefs, la grande armoire !
On regardait souvent sa porte brune et noire...
Sans clefs !... c'était étrange !... on rêvait bien des fois
Aux mystères dormant entre ses flancs de bois,
Et l'on croyait ouïr, au fond de la serrure
Béante, un bruit lointain, vague et joyeux murmure...
- La chambre des parents est bien vide, aujourd'hui :
Aucun reflet vermeil sous la porte n'a lui ;
Il n'est point de parents, de foyer, de clefs prises :
Partant, point de baisers, point de douces surprises !
Oh ! que le jour de l'an sera triste pour eux !
- Et, tout pensifs, [••• à suivre]

mimaja (Q, 21) Posté le 26-12-2012 à 14:11 | Signaler un abus



Arthur Rimbaud — Les Etrennes des Orphelins

La chambre est pleine d'ombre ; on entend vaguement
De deux enfants le triste et doux chuchotement.
Leur front se penche, encore alourdi par le rêve,
Sous le long rideau blanc qui tremble et se soulève...
- Au dehors les oiseaux se rapprochent frileux ;
Leur aile s'engourdit sous le ton gris des cieux ;
Et la nouvelle Année, à la suite brumeuse,
Laissant traîner les plis de sa robe neigeuse,
Sourit avec des pleurs, et chante en grelottant...
II
Or les petits enfants, sous le rideau flottant,
Parlent bas comme on fait dans une nuit obscure.
Ils écoutent, pensifs, comme un lointain murmure...
Ils tressaillent souvent à la claire voix d'or
Du timbre matinal, qui frappe et frappe encor
Son refrain métallique et son globe de verre...
- Puis, la chambre est glacée...on voit traîner à terre,
Épars autour des lits, des vêtements de deuil :
L'âpre bise d'hiver qui se lamente au seuil
Souffle dans le logis son haleine morose !
On sent, dans tout cela, qu'il manque quelque chose...
- Il n'est donc point de mère à ces petits enfants,
De mère au frais sourire, aux regards triomphants ?
Elle a donc oublié, le soir, seule et penchée,
D'exciter une flamme à la cendre arrachée,
D'amonceler sur eux la laine de l'édredon
Avant de les quitter en leur criant : pardon.
Elle n'a point prévu la froideur matinale,
Ni bien fermé le seuil à la bise hivernale ?...
- Le rêve maternel, c'est le tiède tapis,
C'est le nid cotonneux où les enfants tapis,
Comme de beaux oiseaux que balancent les branches,
Dorment leur doux sommeil plein de visions blanches !...
- Et là, - c'est comme un nid sans plumes, sans chaleur,
Où les petits ont froid, ne dorment pas, ont peur ;
Un nid que doit avoir glacé la bise amère...
III
Votre coeur [••• à suivre]




Contactez nous du lundi au vendredi
de 9H00 à 18h00

0 820 202 811
Disponible sur Internet, la méthode MentalSlim est à la portée de tous ceux qui souhaitent en finir pour de bon avec leurs kilos en trop ! COMBIEN CA COUTE