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posté le 14-mai-2008 Le docteur Nicolas le Berre a publié sous ce titre provoquant un livre, aux éditions Equilibres Aujourd'hui, qui montre que de nombreuses pathologies (allergies, problèmes de la sphère ORL et pulmonaires) disparaissent avec l'arrêt de la consommation de produits laitiers. De nombreux autres médecins et naturopathes sont de son avis et conseillent de réduire voire de stopper sa consommation.
A grand renfort de campagnes publicitaires, le lait est très souvent présenté comme l'aliment indispensable et tout à fait adapté à nos besoins. C'est parfaitement vrai pour le lait maternel et le petit bébé d'une part, pour le lait de vache et le petit veau d'autre part. Mais aucun lait n'est semblable à un autre, donc aucun lait ne peut vraiment en remplacer un autre (d'une autre espèce) sans créer des problèmes. Et le lait bio? Nous avons prs depuis 50 ans, la manie de surconsommer du lait (en particulier de vache) d'une façon ahurissante mais socialement banale puisque tout le monde le fait. Qu'il soit bio ou non ne change pas grand-chose en fait, bien qu'à l'évidence il vaille mieux consommer des produits bio (non UHT) puisqu'ils apportent ainsi moins de molécules anormales (herbicides, pesticides...), mais il n'en reste pas moins que, même bio, le lait de vache n'est pas mieux adapté à la physiologie humaine, souligne Nicolas Le Berre. Il est surprenant de constater que dans les pays les plus gros consommateurs de lait, le pourcentage de problèmes d'ostéoporose est le plus élevé. Et le record de fractures du col du fémur revient aux Norvégiens qui sont pratiquement les plus gros buveurs de lait de la planète. Dans le cadre de l'alimentation occidentale, largement pléthorique, le seul argument que l'on puisse raisonnablement défendre en faveur du lait sur le plan nutritionnel est l'apport calcique. Cependant, le lait et ses dérivés ne sont pas indispensables et un apport suffisant peut être assuré par de nombreux aliments, en particulier végétaux, qui ont l'avantage d'amener peu de calories et de mauvaises graisses mais beaucoup d'antioxydants et de fibres qui aident le bon fonctionnement de notre organisme (légumes verts dont les choux, amandes, sésame...). Il n'est pas prouvé qu'un apport calcique excessif ne soit pas nocif même pour l'os, surtout s'il est accompagné d'un excédent de protéines animales et de sucre, tous très acidifiants et donc consommateurs de calcium, ce qui est le cas pour le calcium du lait. Une étude présentée dans le British Medical Journal en février 2008 sous le titre « le calcium bon pour l'os, mauvais pour les artères », vient de prouver que, chez la femme ménopausée, un supplément calcique aggrave les accidents cardiovasculaires. S'il est vrai qu'une alimentation occidentale banale sans aucun produit laitier risque de ne pas apporter assez de calcium (environ 500 à 600 mg), une alimentation bien pensée avec des végétaux variés en amènera 600 à 800 mg, ce qui est suffisant si les autres aspects du métabolisme calcique sont respectés, à savoir : - pas d'excès massif de protéines animales, de sel et de sucre, surtout blancs ; - un apport minéral varié avec magnésium et silice, donc des végétaux frais ; - une fabrication suffisante de vitamine D, donc une alimentation comportant des bonnes graisses ; - une activité physique suffisante et de préférence, au moins en partie, en plein air (une bonne peau fabrique de la vitamine D en absorbant les rayonnements solaires). De nombreuses personnes qui ont supprimé les produits laitiers, constatent dans le mois qui suit une amélioration notable de leur état de santé avec plus de vitalité. Des arguments épidémiologiques nous incitent aussi à douter fortement de l'aspect santé de ce produit. Lors des grandes études menées depuis 1950, les deux régimes santé les moins contestés sont le régime crétois (le vrai !) et le régime japonais, en particulier d'Okinawa. Ces deux modes alimentaires excluent totalement les produits laitiers de vache. Le premier comporte des produits de chèvre (bio), le deuxième pas. Dans ces populations, il y a en particulier beaucoup moins de problèmes cardiovasculaires et de cancers et jamais il n'a été noté plus de fractures bien que la longévité active et souriante y soit plus accentuée que chez nous. Si enfin on examine la carte mondiale des affections cardiovasculaires, des cancers en particulier hormonodépendants (sein, prostate), de l'ostéoporose, on s'aperçoit qu'elle correspond à celle des plus fortes consommations de produits laitiers. Ce dernier argument ne prouve certes pas que le lait soit le facteur causal de tout cela, mais il jette tout de même un doute sérieux sur le caractère «bienfaisant » d'une alimentation hyper lactée comme l'alimentation occidentale. En conclusion gardez à l'esprit qu'il est parfaitement possible de vivre sans laitage comme en témoigne tout le monde animal.
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